mardi 18 novembre 2014

Les banques européennes sont trop faibles pour stimuler la croissance

Les stress tests des banques et la valeur de leurs actifs ne sont pas tout. La faiblesse de la demande est aussi un vrai problème.


Les tests de résistance, ou stress tests, l’évaluation de la qualité des actifs réalisée par la Banque centrale européenne et l’Autorité bancaire européenne, vont-ils marquer un tournant dans la crise de la zone euro ?

Jusqu’à un certain point. C’est un mieux sur ce qui a précédé.

Mais ils ne sont pas une solution complète pour le secteur bancaire, et encore moins pour des problèmes économiques plus vastes.

L’opinion optimiste est que la BCE a fait assez pour réparer le système bancaire. Il y a deux choses à dire dans ce sens : d’abord, la BCE a examiné de près la qualité des actifs dans le système. Et, d’autre part, les contraintes imposées durant les tests sont élevées. Elles semblent comparables à celles imposées par la Réserve fédérale aux banques américaines.

La BCE a conclu que 25 institutions bancaires, dont neuf italiennes, auraient besoin d’ajouter un total de 25 milliards d’euros en capital.

Ce montant a déjà chuté à 13 milliards d’euros en raison de la mobilisation de capitaux entreprise cette année. 

Lire la suite: “Peut-être le risque le plus important oublié par cette évaluation est-il un défaut souverain”

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