samedi 29 octobre 2016

Traités de libre-échange: privilégier le consommateur

CETA, TAFTA, TTIP... en tant que citoyen lambda vous en avez probablement entendu parlé. En tant qu'entrepreneur, vous vous êtes probablement penché un peu plus sur la question, surtout si vous êtes dans le commerce de bien de consommation, ayant un lien avec l'import export.


Une problématique de croissance internationale
La première question que je me suis posé en regardant de plus près ces traités, c'est le lien, direct qui peut être établi avec les marchés et les flux financiers, notamment l'éternelle discussion autour des banques centrales et leurs QE.



Faute de pouvoir remonter les taux pour la FED et la BCE, et compte tenu des principes de sécurité (dans la communication essentiellement) pour le FMI, qui ne voit pas d'embellie pour la croissance à court terme, les états se sont mis en chasse de trouver des solutions économiques pour relancer les échanges commerciaux entre les continents d'amérique du nord et l'union européenne.

Les atouts: compliqué d'agir de façon durable directement sur l'économie à l'heure actuelle, l'instabilité politique et diplomatique internationale ne plaidant pas en faveur d'investissements massifs qui pourraient sécuriser le monde l'industrie et de l'entreprise. 
Meilleure solution pour rassurer les banques et les investisseurs, assurer un écoulement des stocks et de la production par le consommateur. Cette démarche assure un rendement des volumes, même si les prix devront rester bas.
Certes la perte des droits de douane peut être vue comme une contrainte fiscale (estimée en millions d'€ et de $), mais la consommation des ménages est à moyen un facteur influent sur la pérennité des entreprises des secteurs et marchés concernés.

Les menaces: préserver les appellations  d'origine autour des produits ainsi qu'enjeux gouvernementaux. Les blocages sur les traités restent essentiellement pour les produits d'origine agricole. 

L'opacité des négociations a compliqué le dialogue concernant la traçabilité des produits, repoussant régulièrement un accord global entre les partenaires.


Quelques infos supplémentaires

- Que prévoit le traité de libre-échange entre le canada et l'UE? Quelles sont les mesures concètes?
- Que signifie Tfata ou TTIP? Points de blocage et négociations?

jeudi 27 octobre 2016

Economie, consommation, les perspectives pour 2017

Economie, consommation

Des statistiques et chiffres clés qui portent sur les secteurs de consommation courante suivants, c'est-à-dire alimentaire, biens durables, automobile, équipements du logement, habillement, autres biens fabriqués, énergies (eau, déchets), énergies (produits raffinés).

Ces secteurs et les chiffres que nous allons indiqués ci-dessous nous et vous concerne directement directement, ils sont liés à notre consommation quotidienne de biens et de services.


1 - Tendances...

Si l'on prend les statistiques 2015 et 2016 des produits et biens de consommation, les tendances restent haussières dans leur ensemble, avec 0.6% de croissance entre Juillet 2015 et Juillet 2016, pour les secteurs: biens durables, habillement, alimentaire, énergies.

En suivant les tendances données par l'INSEE mois par mois, on peut constater que ces dernières constituent une tendance faible haussière, toujours sur les mêmes secteurs, pour clore l'année 2016.


La consommation totale de biens 2015

- Alimentaire (-0.3%)
- Biens durables (0%)
- Automobile (-1.3%)
- Equipements du logement (2.1%)
- Habillement (2.0%)
- Autres biens fabriqués (-0.2%)
- Energies, eau, déchets (1.1%)
- Energies, produits raffinés (2.1%)


La consommation totale de biens 2016


- Alimentaire (-0.3%)
- Biens durables (-2.2%)
- Automobile (-1.9%)
- Equipements du logement (-3.1%)
- Habillement (-1.2%)
- Autres biens fabriqués (0.5%)
- Energies, eau, déchets (-2.4%)
- Energies, produits raffinés (6.5%)

En valeurs, ces secteurs ont baissé de -4.3% d'une année sur l'autre, mais ont progressé de 0.6% sur l'ensemble des 12 mois écoulés.


2 - Les perspectives pour 2017:

Si l'on se réfère aux tendances économiques indiquées par le FMI, la FED et la BCE, les caractéristiques vont également vers une croissance faible pour 2017 (- de 3% de croissance en moyenne).

Personnellement, j'attends de voir qu'elle sera l'impact réelle du BREXIT sur l’Angleterre et l’Europe, et quelle seront les taux imposés par la FED et la BCE, notamment avec le QE.

Ces éléments sont d'autant plus important qu'ils vont dessiner la carte des flux commerciaux et financiers pour les marchés et que l'on pourra voir l'impact sur les marchés import/export.
Bon nombre des produits que nous consommons étant issus de marchés internationaux et étant confrontés aux contraintes des devises et des rendements de marchés.

Nous pourrons alors voir comment va se dessiner et s'affirmer l'offre et la communication à partir de Janvier. Le pouvoir d'achat et le panier Français moyen sera alors en question...


3 - L'impact sur les produits de grande consommation:

Alimentation, biens logements, transports, habillement, ces secteurs indispensables à notre quotidien, seront d'autant plus scrutés à la loupe pour voir quels seront les indices des prix.

Brexit, élections US et Françaises, politiques sociales et économiques, reste à savoir ce que l'on nous réserve en terme d'impôts, taxes et rémunérations pour garantir un réel niveau de consommation...!!!